Aventure entrepreneuriale à suivre : 4 étudiants en Projet de Fin d'Etudes en Sciences du numérique planchent sur un drone innovant

Mayeul Jeannin, Axel Fraysse, Sidoine Berger et Arnaud d’Espalungue, étudiants en sciences du numérique (Année 5) dédient leur Projet de Fin d’Etudes (PFE) à leur projet commun de création d’entreprise.
Ils ont le statut d’ »étudiants entrepreneurs », d’ores et déjà incubés au sein du PEPITE* lyonnais Beelys. Ils sont suivis par Lioua Labrak, enseignant de l’école, et soutenus par le fonds de dotation interne CPE Lyon – Monde nouveau qui finance pendant 6 mois leur indemnité de stage.

Sur une idée de Mayeul, qu’il a mûrie pendant son année de césure chez Infineon en Allemagne, ils souhaitent créer un drone « gros porteur », dédié au transport de charges pesant jusqu’à 200 kg, qui présente l’avantage d’être plus polyvalent que les grues ou engins élévateurs, et moins chers que l’hélicoptère… Il n’existe pas de tel drone actuellement sur le marché, d’où d’ailleurs des problématiques réglementaires à démêler avant de lancer sur le sol français.
Les deux principales promesses faites au client : sécuriser et faire gagner du temps.

Objectif, pour la fin du PFE : avoir travaillé sur la conception et l’assemblage du drone, disposer de différentes preuves de concept à petite échelle, et idéalement avoir développé un premier bras.
Le 1^er marché visé sera celui de l’élagage, un besoin étant déjà identifié pour descendre à terre les branches une fois coupées. Le service serait proposé en location, avec le pilote. D’autres applications pourront être proposées dans le domaine du BTP, de l’événementiel…

L’équipe s’est répartie les missions :

• Axel, qui a suivi la spécialisation de dernière année en Informatique, travaille sur l’interface entre les différents capteurs  et la tablette du pilote ; ce qui permettra d’avoir un suivi des charges, de tracer les itinéraires, d’élaborer des tableaux de bord.
• Arnaud, spécialisé en Robotique de services, est en charge des contrôles de vol : contrôle des moteurs, comportement en cas de perte de l’un d’entre eux, stabilité de l’appareil, influence de la charge et de son balancier…
• Sidoine, lui aussi issu de la majeure Robotique, gère la position dans l’espace, via les capteurs embarqués. Il va intégrer sur le drone des techniques de stabilisation à l’aide notamment de caméras. Il devra fournir une position aux algorithmes élaborés par Arnaud.
• Mayeul, qui a opté pour la spécialisation Electronique, étudie, lui, la gestion de la puissance à travers la problématique de l’énergie : quelle énergie, en quelle quantité, sur combien de moteurs… ? L’enjeu est de définir l’architecture optimale, qui représentera un savant équilibre entre puissance, poids et stabilité.

Pour toutes les autres tâches non techniques, liées à la création de la structure,  l’équipe se répartit les rôles.

Après réalisation, pendant leur stage de fin d’études, d’une preuve de concept pour chacune des parties du drone, l’objectif de l’équipe est bien sûr la création de leur entreprise. Le business plan actuel devrait conduire à un équilibre financier de la société d’ici 3 ans avec la capacité de mettre à disposition du marché un drone et son pilote. L’étape suivante sera le développement d’une flotte de drones qui sera source de croissance de l’activité.

* Pôle Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat

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